Archive for décembre, 2017

Pour peu que vous lisiez régulièrement mes billets, vous avez dû remarquer que ma femme et moi adorons voyager à travers le monde. C’en est presque une passion dévorante, nous partons dès que nous en avons l’occasion. Le mois dernier, par exemple, nous avons encore réalisé un voyage de groupe à Rouen qui nous a véritablement grisés. Malheureusement, il n’est pas possible de parler à tout le monde de cette passion. Il y a des gens avec lesquels il vaut mieux éviter d’aborder cette question, car elle ne les intéresse tout simplement pas. Je pense notamment à un couple d’amis pour qui le mot « voyage » est presque un mot ne figurant pas leur vocabulaire. Pour vous donner une idée : ils n’ont jamais quitté la ville où ils vivent. Ils y ont grandi, y ont fait leurs études, et s’y sont rencontrés. Et ils en bougent le moins possible. Ils passent la plupart de leurs vacances directement chez eux, et les rares fois où ils se décident à voir le vaste monde, c’est pour se rendre au camping où l’un des deux allait déjà… durant son enfance ! Et tout cela ne les rend pas malheureux, bien au contraire. Cette façon de faire leur correspond. Evidemment, pour des gens qui adorent voyager, cette vie excessivement sédentaire a quelque chose d’hallucinant. Lorsqu’on pense à la taille de notre bonne vieille planète, il est difficile de comprendre comment on peut décider de n’en rien voir, ou alors, seulement le strict minimum. J’ai vu tellement d’endroits splendides au cours de ma vie : la baie de San Francisco, les sables du Sahara, la savane africaine et tant d’autres, qu’il m’est impossible de comprendre ceux qui préfèrent rester sur place. Attention, ce n’est même pas une question d’argent. Mes amis ont de bons salaires. Ils préfèrent simplement le dilapider dans le dernier Iphone, ou dans tout ce qui améliore le confort de leur quotidien. Je crois que c’est dû en définitive à un choix de vie. En tout cas, si vous n’avez jamais visité Rouen et que vous aimez voyager, vous vous devez de réparer cette erreur ! Voilà l’agence par laquelle nous sommes passés pour ce voyage de groupe. 😉 Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de ce voyage groupe.

La torture constitue un des fléaux qui affecte l’Afghanistan. En 2017, le Comité des Nations unies contre la torture, chargé de veiller à l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants s’est dit gravement préoccupé par le climat général d’impunité et la culture correspondante qui régnaient en Afghanistan concernant les actes de torture. Le Comité constate « une acceptation généralisée et une légitimation de la torture dans la société afghane ». Certaines personnes qui ont commis des crimes de guerre et des atteintes graves aux droits humains, notamment des actes de torture, continuent d’exercer des fonctions exécutives officielles, parfois au sein même du gouvernement. Il est rare que les auteurs d’atteintes aux droits humains aient à rendre des comptes pour leurs actes. L’Afghanistan souffre d’une forte corruption, d’une véritable culture de l’impunité et de problèmes de gouvernance. Autant de facteurs qui affaiblissent l’état de droit et compromettent la capacité du gouvernement afghan à protéger la population des atteintes aux droits fondamentaux. La capacité du gouvernement à faire respecter ces droits est encore réduite par l’insécurité, l’instabilité et les fréquentes attaques d’éléments qui lui sont hostiles. La police et les forces de sécurité afghanes sont confrontées à toute une série de problèmes avérés dans leur mission de protection de la population civile. Qui plus est, un certain nombre d’acteurs étatiques chargés de protéger les droits humains, notamment au sein de la police locale et nationale, se rendraient euxmêmes responsables de violations. L’Afghanistan est par ailleurs le théâtre d’une crise humanitaire aiguë. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 9 300 000 personnes auront besoin d’aide humanitaire sur l’ensemble de l’année 2017. Plus de neuf millions d’Afghans ont, au mieux, un accès limité aux services de santé les plus élémentaires. Les taux de mortalité maternelle et infantile, respectivement de 327/100 000 et de 73/1 000 enfants nés vivants, figurent parmi les plus élevés de la planète. La sécurité alimentaire est de plus en plus menacée. Quelque 1 600 000 Afghans sont actuellement dans une situation très précaire dans ce domaine. L’Afghanistan compte environ 2 millions de personnes déplacées. Le retour, souvent involontaire, des personnes parties se réfugier à l’étranger ne fait qu’exacerber une crise humanitaire déjà profonde. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué en septembre 2017 que 30 provinces afghanes sur 34 étaient touchées par le problème des personnes déplacées. Pour la seule période comprise entre le 1er janvier et le 16 septembre 2017, 257 900 nouvelles personnes seraient venues grossir leurs rangs. Près de 60 % de ces nouveaux arrivants étaient des enfants.

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