Archive for mars, 2019

Au début des années 70, j’ai ouvert une galerie d’art à Houston, la Cusack Gallery (mon nom à l’époque). Personne au Texas ne montrait les artistes minimalistes / conceptualistes bien connus de l’époque. Je voulais leur donner une plate-forme. Mon ami m’a demandé: «Si tu pouvais avoir quelqu’un qui ouvre ta galerie, ce serait qui?», Ai-je dit Sol LeWitt. J’ai donc obtenu son numéro grâce à des informations, appelé et, à ma grande surprise, il a décroché. Je lui ai demandé s’il viendrait à Houston faire un spectacle pour ma nouvelle galerie. Il a dit: « Je ne vois pas pourquoi pas. » Je pensais que quelqu’un me tirait la jambe! Il a fait ma première installation, suivie de Carl Andre, Hanne Darboven, Jan Dibbets, Hamish Fulton, Daniel Buren, Richard Tuttle, Robert Barry, On Kawara et bien d’autres. C’était une période passionnante! Ces artistes ont été montrés en Europe et à New York et L.A., mais pas au Texas. La plupart d’entre nous avons suivi le rythme grâce aux lettres et aux cartes postales. Il n’y avait pas de médias sociaux ou de courrier électronique. J’ai 72 cartes postales d’On Kawara et 36 de Sol LeWitt. Un tiers des siens est venu avec dessins spéciaux. Je chéris ces cartes postales pour les voix d’amour, de soutien et d’inspiration qu’elles véhiculent. Ils constituent toujours une partie importante de ma vie et de mes archives. Aujourd’hui connue pour ses intérieurs minimalistes blanchis à la chaux à travers le Texas et au-delà, Barbara Hill dirigeait autrefois une galerie d’art qui attirait à Houston des artistes de renommée mondiale, tels que Richard Tuttle et Robert Mangold. De son temps dans le monde de l’art, elle a accumulé des centaines de cartes postales d’artistes qu’elle a montrés, y compris celle que Sol LeWitt lui a envoyée au Brésil. Retrouvez toutes les infos sur studio photo à Lille en suivant le lien.

Oman est un pays du Moyen-Orient situé au sud de la péninsule d’Arabie, sur les bords du golfe d’Oman et de la mer d’Arabie. Il est bordé par les Émirats arabes unis au nord, l’Arabie saoudite à l’ouest et le Yémen au sud-ouest. C’est une monarchie absolue. Le sultanat d’Oman a fortement augmenté sa production de pétrole et de gaz ces dernières années, ce qui a contribué grandement à l’augmentation rapide de sa richesse globale. Richesse inégalement répartie et qui ne profite bien évidemment pas à tous. Le pays est toutefois très dépendant de cette manne, et son économie reste peu diversifiée. Malgré tout, il s’équipe en infrastructures : transports, éducation, recherche, énergie électrique, eau, hôpitaux, ce qui suscite un boum dans l’industrie du bâtiment et de nombreuses créations d’emplois. Et les investissements étrangers suivent dans ce pays peu peuplé au regard de son immense territoire. L’immigration est le principal facteur d’augmentation de la population, augmentation très importante avec un taux de croissance de près de 2 % par an. Il a même déjà dépassé, certaines années, les 3 %. Une forte immigration qui se solde par un gros déficit féminin. Le pays compte en effet environ 34,5 % de femmes dans sa population, la plupart des immigrants étant des hommes. La capitale, modeste petite ville il y a encore 25 ans, est désormais une grande ville moderne et bien équipée qui compte plus d’1,4 million d’habitants. Le principal point noir concerne le traitement des nombreux travailleurs immigrés, largement sous-payés et parfois utilisés comme de véritables esclaves. Un trafic d’êtres humains dénoncé par les ONG et même par les États-Unis, pays pourtant proche géopolitiquement d’Oman. C’est entre Oman et Iran que se situe le fameux détroit d’Ormuz, qui relie le golfe Persique au golfe d’Oman, sur l’Océan Indien. Oman est donc un point géographique stratégique dans la région.

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